J 80: Khiva-
Nukus (200 km)
Nous repartons vers Urgench à 8h 30, en suivant la ligne de
trolley longue de 25 km! Nous croisons des paysans avec vache, mouton ou âne
qui vont dans leur champ ou au marché! Nous traversons à nouveau l’Amoudaria,
un des deux fleuves ouzbèques et plus loin nous retrouvons un désert de sable
avec une chaine de petites montagnes à l’horizon ainsi qu’une ancienne
forteresse. Sur la voie ferrée qui longe la route, nous avons la chance de voir
un train bleu! La chaussée étant très moyenne, nous arrivons vers midi dans la
ville de Nukus pour déjeuner et aller visiter le musée Savitsky, le «Louvre du
désert». Il possède une partie sur l’histoire de la région mais surtout une
collection de tableaux collectés par Savitsky pendant l’époque soviétique,
impressionnante. Un petit détour au marché pour le ravitaillement et nous
rejoignons le motel pour un grand nettoyage du camping-car avant l’étape de demain
vers la frontière.
J 81: Nukus
– frontière du Kazakhstan ( 450 km)
Nous partons à 8h30 de
Nukus, capitale de la république autonome de Karakalpakistan, ancienne porte
d’accès à la mer d’AraL, en passant devant une nécropole et en franchissant une
dernière fois l’Amoudaria ; A la sortie de l’oasis se trouve un vieux cimetière
sur une colline avec plusieurs mausolées, très impressionnant par son
envergure. Nous poursuivons ensuite la route dans le désert avec une chaussée
plus ou moins bonne, quelques usines , des chameaux ou dromadaires, une voie ferrée
et nous apercevons le rivage de la mer d’Aral disparue encore couvert de sel.
Nous rencontrons pourtant un anglais venant de Londres en vélo et plus tard un
français en moto qui voyage de Lisbonne à Singapour! Le pique-nique se fait en
plein soleil à 36°C et le voyage reprend sur une chaussée parfois défoncée.
Tout le monde s’arrête devant la voiture du staff qui a crevé, et l’arrivée au
bivouac se fait en fin d’après-midi au milieu des dromadaires! Après le
briefing, un intellectuel du Karaklalpakistan nous fait une mini-conférence
très intéressante sur son pays et la triste histoire de la mer d’Aral
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire